Vous avez dit monde du silence ?

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Le monde sous-marin est-il le monde du silence ?

Chaque fois que je parle de mon goût pour la plongée, ce qui vient quasi directement chez mes interlocuteurs (et sans aucun doute des personnes qui n’ont jamais tenté l’expérience), est l’expression « c’est magnifique, le monde du silence » !

Et pourtant rien ne me paraît plus éloigné de la vérité… Pour moi, sous l’eau pas de silence !

Une infinité de bruits, feutrés, lointains, difficiles à localiser certes, mais des sons, des bruits, pas le silence !

Je vous invite à lire un autre article sur le sujet, très sympa, en cliquant ici !

Des bruits de moteur en surface, des bruits de coraux que les poissons ou les tortues « picorent », dégustent, des bruits de bulles surtout, les nôtres -les fameuses qui m’ont donné envie de dénommer ce site- celles de nos camarades de palanquée!

Des bruits d’inspiration et d’expiration, la nôtre, via le détendeur en permanence… 

Un monde de zénitude

Alors on devrait plutôt parler du monde de la « zénitude », de la quiétude, celui des mouvements fluides, lents, mesurés, ralentis. Du monde de l’apesanteur et de la légèreté, mais décidément, non, pas celui du silence !

Quand on est sous l’eau, c’est en tout cas vrai en ce qui me concerne, je me vide l’esprit. Une sorte de « reset du cerveau », si rare et si savoureux.

C’est la seule activité que je pratique où j’arrive à ne penser qu’à une seule chose à la fois, celle que je suis en train de faire !

Il m’arrive de marcher, de courir, de nager, de skier, de faire tout un tas d’activités, j’ai remarqué que mon cerveau fait toujours au minimum deux choses à la fois ! J’adore par exemple regarder la télé et écrire des articles ou autre en même temps !

En plongée, entièrement concentrée sur ce que je vois, ou sur ce que je dois mettre en application (quand il s’agit d’exercices), il m’est impossible de laisser mes pensées vagabonder.  En ce sens c’est extrêmement relaxant. J’invite vivement les surmenés, les gens qui ont des problèmes à en faire l’expérience. Je pense que cela s’apparente à la méditation quand elle est bien maîtrisée…

J’ai moi même eu de sérieux soucis de santé il y quelque temps, et à vous lecteurs de mon petit journal de bord je peux l’avouer, ça a été une vraie thérapie pendant que je passais les premiers tests pour le niveau 2.

Alors voilà une excellente raison supplémentaire pour ceux qui hésitent encore (car ça se transpose à tout type de souci)  de tenter une petite plongée dans cet univers où les difficultés de la vie peuvent être suspendues, mises entre parenthèses pendant 45 à 50 précieuses minutes…

 

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