Anecdote « savoureuse », mon expérience Bogdanoff

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Une nouvelle anecdote pleine d’enseignement…

Le jour de la validation de mon niveau 1, après de fructueuses séances d’entrainement, j’étais plus que ravie de remonter à la surface après 40 minutes d’exercices réussis au fond d’une eau à 15 degrés.

Je savais que cette étape de notre apprentissage touchait à sa fin et qu’elle était a priori couronnée de succès. En tout état de cause j’avais beaucoup appris, et c’était bien là l’essentiel.

Je vous ai dit déjà que le plongeur se lève tôt. Aussi, partis du port vers 10 h (après deux heures pour nous équiper), notre retour était estimé pour 11 h30. Largement suffisant pour la suite de mon planning chargé.

A midi et demi, j’étais en effet pour ma part attendue à la Maison de l’Environnement à Nice, où je devais représenter le Maire aux côtés des organisateurs d’une exposition photos.

Bref, en théorie le temps de sortir de nous changer, de sécher les cheveux, voire de se refaire un semblant de brush, et de se remaquiller, j’arriverai à temps pour l’heure dite.

Arrivée en surface, probablement déjà en train de passer à la suite de l’emploi du temps mentalement, sans même prendre le temps de savourer cette fin de cycle qui allait nous permettre désormais lors de nos voyages de plonger en étant encadrés mais en nous gérant nous- mêmes jusqu’à 20 mètres- j’arrive la première à l’échelle et entreprends de remonter sur le bateau.

Là, terrible, mes palmes glissent, se dérobent sous moi et, tel un phoque, j’échoue à plat ventre sur le fond du bateau, mes bouteilles sur le dos, sans personne pour m’aider à me relever -les autres étant encore dans l’eau- où je heurte violemment le sol avec le menton.

Debout en 10 secondes (vous avez remarqué que la honte peut provoquer en toutes circonstances l’influx d’adrénaline suffisant pour réagir au quart de tour, malgré la douleur ?), j’entends derrière moi, les inévitables moqueries et éclats de rires du reste de ma palanquée, une fois rassurés sur mon état général.

Seulement voilà, en l’espace de 5 minutes, mon menton avait triplé de volume. Dé- fi- gu- rée !!

En arrivant au port je me faisais l’effet d’être un sosie des frères Bogdanoff.

En dépit du maquillage en épaisses couches et de tous mes efforts pour dissimuler l’incident, je suis donc allée menton fracassé à mon vernissage représenter le Maire !

Les photos me montrent main en coupe (« en mode beau gosse » comme disent les djeuns, la preuve en image!) devant le bas du visage pendant toute la manifestation. Cherchez l’erreur!

Anecdote épique, non?!

Pas découragée pour autant et plus que jamais décidée à continuer la pratique de ce sport pas exempt de tout danger, j’ai déjà hâte de vous raconter la suite !!

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