Sécurité

Une drôle de plongée en Corse ou quand la sécurité n’est pas au rendez-vous !

52 Commentaires

Voici une drôle d’histoire sur la sécurité en plongée, et elle se passe en Corse

J’ai longuement hésité à vous raconter cette anecdote qui vient de nous arriver et qui parle sécurité…  

Oui, vous allez vraiment penser que nous sommes « chats noirs » à force ! 

Mais pourtant, avec le recul, je me dis que si ça peut servir à d’autres, autant vous en faire profiter et, en plus, vu que nous n’avons pas été les seuls à vivre l’expérience, non, nous ne sommes pas chats noirs, cela fait juste partie des « choses qui arrivent » !

Retour sur une plongée pas comme les autres en Corse.

Nous sommes partis 5 jours en Corse du Sud, faire un break salvateur au coeur de l’été… Au programme des plages, un canyon, du farniente, une ou deux plongées.

Nous avions réservé sur internet un package de 3 plongées aux îles Lavezzi. Que du bonheur et du plaisir en perspective donc!

Un accueil pas très engageant…

Je prends contact, comme convenu, trois jours avant avec le patron du club pour voir si cela était maintenu. Pour cause de vent assez fort la veille et l’avant veille (mais tombé entre temps), il me dit qu’il risque d’y avoir de la houle résiduelle et qu’il propose de faire une plongée le lundi au lieu du dimanche, dans la réserve des Bruzzi, un très beau site et d’abandonner les Lavezzi. Boh, soit, on est en vacances après tout, pourquoi pas ? Rendez- vous est donc pris pour lundi 9 h.

Outre le fait que le club était bien plus loin que la pub d’appel qui indiquait Bonifacio, alors qu’en fait il était plutôt prés de Figari (!), nous voilà partis, l’esprit léger…

Je dois avouer que mes échanges téléphoniques avec le club n’avaient pas été très engageants, j’avais trouvé que le patron était un peu trop « cool », ni pressé de répondre, ni très empressé de faire plonger les gens ou d’échanger avec eux…

Arrivés à la base située sur la plage, l’accueil est plutôt moyen, désinvolte, on regarde à peine nos cartes, on ne nous pose aucune question sur notre expérience, on nous dit « qu’il faut plonger avec un ou deux kilos maximum » (va savoir pourquoi… ce que d’ailleurs je ne fais pas!), mais bon an mal an, on s’équipe et on se met en route, en se disant « on verra bien »…

 

Un courant de folie qui ne change rien aux décisions du DP

Arrivés au site prévu, le bateau doit être amarré à un bout situé sous la surface. Un plongeur s’immerge et tente à trois ou quatre reprises de trouver l’amarre, en vain! Un courant très, très fort l’en empêche, dit- il, à chaque tentative. Au bout de 30 minutes, il y parvient enfin. Et les palanquées commencent à se mettre à l’eau. En guise de brief (inexistant ou presque), le guide avec lequel on va plonger me dit « on descend directement à 5 mètres pour se mettre à l’abri du courant »… Déjà ça commence à me plaire! D’une « plongée loisirs » je sens qu’on part pour une plongée « galère ». Il faut toujours écouter son instinct dit-on, mais en réalité on ne le fait que très rarement, pas vrai ?!

 

Economies de bouts de chandelles !

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que les blocs (des 12 litres, là où mon chéri prend souvent un 15) sont gonflés à seulement 180 bars. Rien d’inquiétant en soi si la plongée se passe bien et est bien gérée. Bien sûr on le fait remarquer et on nous dit « pas de problème »…

Nous partons donc le courant dans le dos à l’aller.

C’est assez joli, on croise des murènes, des mérous et on voit le fameux black corail qui donne son nom au site… C’est une sorte de gorgone jaune avec des algues noires accrochées au bout des branches. On passe sous une petite arche, les décors sont beaux, et là de nouveau, beaucoup, mais vraiment beaucoup  de courant.

Nous avions fait environ 20 minutes dans la zone des 25 à 40 mètres. A ce stade il nous reste encore (seulement?) 90/80 bars. Toujours rien d’inquiétant… Nous attaquons le retour mais cette fois face aux courants. Et là, ça commence à devenir sportif, vraiment sportif. Le guide nous fait palmer très vigoureusement.

Un début d’essoufflement

Au bout d’un moment je sens que je suis au bord de l’essoufflement. Je le lui dis, il me dit de descendre plus à ras du sol pour minorer le courant, ce que nous faisons tous (le nez dans les herbiers !), mais en augmentant par là même nos temps de palier. Le chemin de retour est vraiment digne du parcours du combattant. Pas encore arrivés au bateau (il reste une bonne distance à parcourir), il me reste à peine 20 bars dans le bloc, 30 pour Jm. Pas faute de le lui avoir annoncé dés nos 100 bars très régulièrement, l’évolution de notre consommation. La panne d’air s’annonce pour moi. Ma binôme, Sylvie, une charmante plongeuse originaire de Bretagne, niveau 3, (100 fois plus rassurante que le guide de planquée du jour soit dit en passant) me fait signe et, cette fois en panne d’air, je prends son octopus pendant que nous palmons encore pour attraper, après encore un bon petit moment, l’amarre du bateau et faire notre palier, toujours dans des courants de fou.

Toute la palanquée disséminée et… en panne d’air !

Toutes les palanquées sont d’ailleurs accrochées là. Notre palier doit durer prés de… 4 min ! Sylvie est aussi sur réserve depuis un certain temps. Elle me fait signe qu’il lui reste 40 bars ! Pendant ce temps même chose pour Jm, en tandem avec Mika « le guide », sauf qu’on les a très vite perdus de vue… Ah j’ai oublié de vous dire qu’à ce stade toute notre palanquée est disséminée! Philippe, le 5 ème de notre groupe est aussi hors de vue. Nous apprendrons après coup qu’ils ont tenté d’attraper le bloc de secours mais que la houle est si forte qu’il remonte en surface et que c’est impossible de s’y accrocher sans risque  (il n’est pas assez profond ou trop léger, je ne sais pas, bref il est inutilisable !), car sinon tous les plongeurs ne sont plus à la bonne profondeur pour faire le palier en sécurité.

A ce stade ça va vite dans ma tête, et je n’ai qu’une hâte, finir ce satané palier pour voir comment vont les autres. Mais là encore, plus d’air dans le bloc de Sylvie! Il me reste une minute à faire. Nous sommes plusieurs sur le cordage à attendre, alors j’avise un plongeur à côté de moi et je lui montre que je suis en panne d’air. Il me dit ok, et je prends son détendeur de secours. Je finis le palier avec lui. Il me dit alors que je dois remonter seule car, lui, doit descendre à l’encre. Il fait partie du Club.

 

Même la fin de plongée n’est pas orthodoxe

Alors je lâche son octopus et, mon palier enfin fini, je remonte les 3 mètres qui restent, en expirant (du moins je pense avoir expiré !)…

La remontée sur le bateau est elle aussi sportive mais on est tous là, entiers. J’apprends alors que mon chéri et Mika le guide sont en sécurité, accrochés à une bouée à 200 mètres de là. On les y aperçoit. Et j’apprends aussi que le pauvre Philippe, en panne d’air également à la fin de la plongée (la preuve que la plongée n’était pas safe), est lui aussi remonté avec difficulté, mais sans faire son palier!!!! A Nice je pense que le pauvre aurait fini au caisson à Pasteur! Enfin là, tout le monde s’en fout et prend ça à la légère, on lui dit de beaucoup boire et de se reposer l’après midi. 

On finit par récupérer Jm et Mika, au bout de 20 minutes…

En résumé, une fin de plongée qui aurait vraiment pu avoir des conséquences… ou quand un loisir encadré finit en un grand n’importe quoi pour non respect des plus élémentaires règles de sécurité! 

Je ne comprends toujours pas pourquoi le guide ne nous a pas fait remonter quand ils nous restait encore de l’air pour faire notre palier et pour sortir en toute sécurité, ce que sauf erreur de ma part on nous apprend. Nous n’aurions pas retrouvé le bateau, mais n’était ce pas malgré tout LA solution, enfin la moins mauvaise en terme de sécurité?? Quitte à ce que le bateau nous récupère plus loin?

 

Un grand merci à ma binôme de fin de plongée

J’ai réussi avec l’aide de Sylvie, que je remercie de son assistance, et qui a aussi fini sans air, à surmonter pas une mais 2 pannes d’air !

J’ai béni mes séances de formation dans mon club niçois qui m’a permis de ne pas paniquer et somme toute de bien gérer, sans me mettre en danger, ce que n’a pas pu faire Philippe…

Mais je me demande encore: aurais-je dû faire autre chose ? Exiger que nous remontions plus tôt ? Comment ? Je ne sais pas, je n’en ai pas les prérogatives… Et ce n’est pas faute d’avoir indiqué à notre guide notre reste d’air et nos temps de palier suffisamment tôt pour gérer cette fin de plongée différemment…

Alors quid ? A vos commentaires ! Je prends tous les conseils utiles… la sécurité est ma priorité.

Je peux vous dire qu’en remontant j’ai laissé libre cours à ma « bonne humeur » !

Et ah oui je tiens le nom du club à dispo de ceux qui souhaitent l’éviter, car je pense qu’à la base, en constatant la force du courant, un simple changement de spot nous aurait évité  bien des déboires ! Et mieux garanti la sécurité !

Je m’empresse aussi et enfin de préciser qu’il y a des clubs très sérieux en Corse, que le lieu n’est aucunement en cause dans mon histoire (j’adore les Corses, mon fils est d’origine Corse), et j’aurais sans doute dû mieux me renseigner avant…

Bref, même en vacances, on a parfois du mal à se reposer !

 

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  • Bonjour,

    J’ai eu également une grave problème de santé après une plongée à Bonifacio. Le club ne m’a répondu un après lorsque j’ai demandé une aide concernant mon rapatriement le lendemain de mon opération. Est-il possible de me donner le nom de ce club afin de vérifier qu’il s’agit bien de celui ci ?

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  • Bonjour Anne. Pouvez-vous aussi me donner le nom du club en mp svp? Avec ma chance je risque de les choisir

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  • Bjr Anne,
    Je viens de lire votre article très intéressant..
    Heureusement que tout le monde doit sain et sauf..
    J’ai des questions à vs poser..
    Serait il possible que vs me contactiez par message privé..?
    Merci bien

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  • François Repecaud
    10 novembre 2019 5 h 49 min

    Bonjour Anne,
    Je relis ton article que j’avais déjà lu quand j’étais niveau 1.
    Toujours aussi impressionnant que cette première lecture !
    Peux tu m’envoyer le nom du Club en MP, s’il te plaît ?
    À bientôt lire tes prochains et intéressants articles
    Amicalement
    François

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  • Hello. plongée qui fait froid dans le dos. Moi j’avais passer le niveaux 2 pour pouvoir me débrouiller si j’ ai un guide merdique. Ça m’a déjà sauver la peau a moi et une palanquée au Mexique. Et une autre leçon de mon monniteur qui m’ a formé j’ai toujours mon parachute , un miroir et une lampe à éclat dans la stab, surtout en mer.

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  • Bonsoir Anne, merci pour ce temoinage et heureusement tout le monde est sorti sain et sauve. J’aimerais bien avoir le nom du club a eviter car je vais plonger .plaisir. en septembre . Merci

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  • je connais bien la région ayant eu un cabanon à Pianotolli et j’ai plongé pendant 30 ans aux îles bruzzi. Effectivement certains jours il y a bien du courant. En club je plongeais à Bonifacio chez Michel Rossi et son superbe bateau le delphino Bianco Excellent encadrement et sympathique en diable. Dans les lavezzi souvent du courant, mais toujours partir contre le courant pour un retour rapide sans fatigue. il y avait un bout de 100 M qui trainait pour ceux qui loupait le trapèze du palier au retour. De belles plongées sur Mérouville. C’était il y a longtemps je ne sais pas si cela existe encore. Depuis il y a un club à Roccapina, un à Pianotolli au Maéva… je ne connais pas.

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  • Merci pour ce retour d’expérience …
    Bonjour, nous partons cet été plonger en corse du sud, région que je connais bien et je souhaiterais avoir le nom du club pour l’éviter aussi … si tu as des noms de club sympa et sérieux entre porto vecchio et Bonifacio nous sommes également preneurs ..
    Bonnes bulles

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  • Jean-Jacques
    4 mars 2018 9 h 51 min

    Bonjour et merci pour cet article des plus intéressant, je ne commenterai pas plus avant, tout à été dit et bien dit. N3 initiateur et 162 plongées à mon actif, on reproche souvent à le fédé d’être un peu « lourde » sur les points de sécu. une chose que j’ai apprise dans un autre domaine, la sécurité incendie, cours théorique et pratique en tout genre, le jour où un feu réel est arrivé (feu dans le garage de la copropriété où j’habitais), j’ai fait tout ce qu’il ne fallait pas faire: descendre dans le garage seul pour « voir », remonter pour rappeler les pompiers leur dire que ce n’était pas très grave, quelques flammes sur 3 planches au fond d’un box, redescendre seul à nouveau et constater que le garage était enfumé, oublié qu’il y a avait à 2 mètres de moi un extincteur(si je l’avais utilisé à la 1ère descente, le départ de feu aurait été conscrit en 30 secondes..!!) bref, connaissant le fonctionnement manuel de la porte de garage, j’ai du courir vers elle (en m’écrasant dessus comme une m….) un coup d’épaule pour ouvrir la porte et sorti indemne avec juste les sourcils cramés.. tout çà pour dire que lorqu’il arrive un pépin, tu perds 50% de tes moyens, la solution est donc la répétition des exercices d’assistance à plongeur en difficulté, de prêter attention au briefing, si trop léger comme cela a été le cas, insister pour avoir un complément ou refuser de plonger. quand on le sent âs (quelque soit la raison) on ne plonge pas, la mer sera encore là demain pour nous accueillir 🙂

    Anne, je veux bien le nom de ce club également stp.
    Bonnes plongée à tous, enjoy your dive 🙂
    Aquatiquement

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    • Oui tu as raison de souligner qu’en plus « dans la situation » le cerveau n’est pas aussi opérationnel qu’il le devrait ou l’est d’habitude…Et vu le courant lors de la mise à l’eau on aurait sans doute dû annuler la plongée. Ou aller sur un autre spot. Expérience passe science. ;); Je t’envoie le nom en MP. Bonnes bulles, sans eux!

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  • bonjour Anne,
    très surpris de ce genre de comportement de la part du guide de palanquée et de la structure. Cependant, j’ai vécu une plongée bien plus soft mais semblable et du coup je m’interroge. Merci d’avoir fait part de votre expérience car du coup, je verrai les choses autrement à l’avenir car étant N2 je ne suivrais plus aveuglément.
    Merci pour ça.
    Sinon, je veux bien le nom du fameux Club en Corse.
    Bonnes bulles à vous et réussite au N2

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    • Bonjour Eric,
      Merci pour ton commentaire. Nous sommes maintenant Niveau 2 depuis plus de 6 mois. L’article remontait à cet été.
      Je te donne le nom du Club par mail…
      Bonnes bulles!

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  • Euhhhh
    Depuis quand on commence une plongée avec le courant dans le dos ?
    C’est une énorme erreur de débutant et d’autre part, cela prêtait plus à une DRIFT, une dérivante avec lâcher de parachute de palier pour se faire récupérer…
    12 litres c’est suffisant si on respecte cela..

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    • Absolument. comme je le dis dans l’article, nous n’étions pas autonomes à l’époque. Des tas d’erreurs que depuis nous ne laisserions plus commettre. Mai quand on est encadré, on fait parfois un peu trop confiance. Expérience passe science!

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  • Bonjour en effet plein de lacunes secu pour cette plongée, et ce club…
    Heureusement tout ce fini bien !
    Pourrais je avoir le nom car je vais me rendre en Corse cet été en évitant cette structure.
    Meilleures salutations bulleuses de la Suisse.

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  • Je reviens de Corse et j’ai plongé sur Bonifacio. Je suis N3 et j’ai un peu plus de 450 plongée à mon actif. J’ai également été très surpris du manque de sécurité et d’encadrement dans le club ou nous sommes allé avec des copains. Nous avions avec nous des N1 qui devaient être encadrés par un moniteur. Je ne sais pas si cette personne avait ses diplômes, car il laissait souvent les N1 seuls, il ne s’occupait quasiment pas de leur consommation d’air. Il m’a également demandé à quelle profondeur il pouvait les emmener !
    On a eu un incident de plongée avec ordinateur bloqué pour deux de mes équipiers. En général, on reprends les paramètres et on refait le calcul avec des tables afin de savoir si cela provient d’une remonté rapide ou d’un palier non effectué. Pour le coup, j’ai moi même vérifier cela afin de ne pas avoir de soucis. La solution trouvé par le club qui nous emmenait a été de nous indiquer que la plongée suivante devrait être de moindre profondeur pour mieux dé-saturé !!! A ce moment là, je me suis demandé pourquoi j’avais suivi des cours de plongée, car en fait ce n’est pas si compliqué…
    Idem, les blocs c’est du 12 litres. Généralement je plonge en 15 pour plus de sécurité et surtout pour descendre un peu plus que les 25 m que l’on nous proposait. J’ai tout de même réussi à faire une 35. Un exploit !Et cela sans paliers, car ce club ne voulait pas de plongées avec paliers.
    J’ai déjà plongé en Corse, heureusement que ce n’ait pas la première fois, sinon je n’y serait pas retourné.
    Cette fois aussi, je ne citerai pas le club concerné, mais je suis à votre disposition pour vous l’indiquer.
    Je pense que la Fédération, Française devrait auditer les centres faisant partie de leur famille !, Elle pourrait du coup faire une liste des structures conformes. Et a ce moment là on comprendrait aisément le coût d’une licence.

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  • Bonjour,
    J’ai lu votre histoire avec intérêt. Je vous rappelle que le DP est pénalement responsable des accidents de plongée, mais que le fait de vous mettre en situation à risque est suffisant pour engager sa responsabilité. Le fait que la plongée se soit finie éclatée, en panne d’air, est suffisamment grave pour que la sécurité des plongeurs ne soit pas assurée. Le fait que le courant soit connu et ignoré et que le briefing soit inexistant est également pénalement punissable. Il n’est pas obligatoire d’attendre un mort pour déposer une plainte. Je pense que vous devriez en parler rapidement à un conseil juridique ou directement déposer une plainte.
    Ne serait-ce que pour la raison suivante : que ferez vous si vous apprenez qu’il y a eu un mort dans ce club ? pourriez-vous supporter de n’avoir rien fait pour l’éviter. La plongée loisir doit rester un loisir, pas un risque.
    Porter plainte n’est pas un problème, il pourra y avoir une enquête sans forcément des effets secondaires si c’était un cas isolé. Mais au vu d’une des remarque d’un internaute, ce n’est pas isolé. Au pire, il ne vous prendra plus dans son club : et alors !

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    • Je n’irai pas jusqu’à déposer plainte. J’ai signalé le club à la Fédération et à la DDJS. Il a mauvaise réputation, donc apparemment ce ne sera pas très difficile de vérifier si c’est un cas isolé ou pas. Aux instances compétentes de faire le nécessaire!

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  • Bonjour ! Merci pour cet article très intéressant et alarmant !!!!! Nous prévoyons de partir en Corse prochainement et je veux volontiers le nom du club en question afin de l’éviter à tout prix !!!
    Merci beaucoup !

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  • Salut à tous,
    Pour avoir travaillé dans ce club tout un été (hé oui on fait tous des erreurs, et même sans le nom, le style est reconnaissable entre mille !), ton article me fais faire des bonds en l’air mais ne m’étonne pas du tout. C’est tout les jours un sketch pareil, même quand le temps est calme et qu’il n’y a pas de courant.
    Outre la sécurité inexistante, vous pouvez oublier ce club juste parce que le patron est antipathique au possible, très désagréable avec ses clients qu’il ne respecte pas plus que ses moniteurs, et totalement inconscient en ce qui concerne la sécurité et la planification de ses plongées.
    Sinon, y’a plein d’autre clubs chouette en Corse et même à Bonifacio
    Bonne bulles a tous !

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  • Le commentaire de Olivier Fontaine est la meilleure réponse.
    J’ajouterai qu’il ne faut pas hésiter à donner clairement le nom des bouffons qui ont organisé cette plongée, car ce sont des criminels en puissance…

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  • Je suis instructeur PADI et TDI et ne connaissant pas les règles et procédures de la Federation Francaise, je ne ferai aucun commentaire à ce sujet.
    Par contre, en tant que plongeur autonome, hors de question de laisser un guide me dicter mon profil de plongée et ainsi remettre en cause mes paramètres de sécurité.
    Le guide avait-il fait un briefing en indiquant les paramètres de sécurité ?

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  • Bon tout a été dit dans les commentaires précédent, une fin qui au final se passe bien mais a deux doigts de l’accident!
    Je crois que j’aurai « pété un cable » à la sortie de la plongée avec le DP du club
    je veux bien aussi le nom du club pour l’éviter !

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  • Salut Anne,
    Quelle aventure et heureux pour tout le groupe que tout se soit bien terminé ! Dans un premier temps, je ne comprends pourquoi le guide (à ce stade et avec toutes ces erreurs, je doute qu’il soit vraiment guide…) vous a fait commencer la plongée AVEC le courant. La logique et l’enseignement veulent qu’on commence toujours une telle plongée à contre-courant, lorsqu’on dispose encore d’air et d’énergie et de manière à se laisser porter au retour.
    Ensuite, lorsque tu arrives à 50 bars, tu remontes avec ton binôme et c’est tout ! Peu importe ce qu’en pense le « guide », sécurité avant tout même si tu émerges à 200m du bateau. C’est quand même délirant de voir qu’un club effectue une plongée durant laquelle pratiquement toute la palanquée finit en panne d’air, ne gonfle pas ses cylindres comme il le devrait (là, à ta place, j’aurais déjà hurlé…), et met en danger tout le groupe, inclus son propre staff même s’il est incompétent. Il aurait été beaucoup plus sage dans ces conditions, soit de se diriger vers un spot plus calme, ou encore d’annuler la plongée quitte à la refaire le lendemain et même si la palanquée est frustrée. Aucun plongeur digne de ce nom ne les blâmerait d’avoir annulé une plongée pour motif de sécurité. Mais j’imagine que ce soi-disant club est plus préoccupé par ses rentrées que par la sécurité de ses clients… J’aimerais aussi partager l’avis de Nicolas quand il évoque la guéguerre PADI/CMAS mais une chose est certaine : lorsqu’on parle de sécurité, on ne planifie pas de plongées avec palier, celui-ci ne doit être qu’une mesure d’urgence, n’en déplaise à tous les détracteurs de PADI. La preuve avec cette triste expérience. En restant dans les limites et même à 40m, tu remontes tranquillement sans faire de palier, juste un stop de sécurité. Et je rejoins encore une fois Nicolas, tu es vraiment sympa de ne pas les dénoncer, ces gars-là portent préjudice à toute l’industrie de la plongée ! Quel dommage pour la Corse qui propose de si beaux spots !

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    • Olivier: ton commentaire résume 100 % mon analyse, mon ressenti, mes constats, ce que j’ai pensé et ce que j’ai voulu dire en écrivant l’article. J’ai dit dans tous mes posts que je vais écrire un mot à la fédé. Is en feront ce qu’ils en veulent. Pour moi la plongée doit rester un loisir « safe » (c’est je dois l’avouer de par mes expériences perso beaucoup plus souvent le cas à l’étranger en PADI où tous les profils de plongée sont fait tels que tu le décris si bien) que jusqu’à présent mon expérience ici (sauf quand tu passes tes niveaux, et là c’est normal)… J’ai été ulcérée je l’avoue.Pas écoeurée mais ça aurait pu! Et plus grave encore…

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    • Voilà un commentaire qui résume bien le problème. Merci !

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  • Anne, merci de souligné la qualité de ta formation.
    C’est pas la première fois que je croise des récits comme ça et c’est regrettable. Alors oui après coup il est facile de dire que tu aurais du faire comme ça ou comme ça, tu as suivi ton instinct et la chance à jouer en ta faveur, après si tu constate des erreurs importantes qui touche a la sécurité tu ne dois pas avoir peur de faire signe au guide que tu rentres au bateau, un guide de palanquée est loin d’être dieu. Les regles de base sont toujours les mêmes et même en corse, retour au bateau avec 50 bars de reserve.
    Bise et à bientôt au club.
    Marco

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    • Oui vraiment la formation suivie chez nous à Nice m’a été bénéfique 😉 Bises

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      • Anne est il possible d’avoir le nom d c club afin de l’eviter.
        En tout cas merci de ce retour d’experience qui nous permet de réfléchir à ces situations et j’espere nous aidera a prendre la meilleure décision de le moment venue. Tout en espérant qu’on en ai pas besoin car fort de votre expérience on aura peut être pu éviter ces écueils.

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        • C’est précisément pour ça que j’ai écrit l’article. Car moi- même en lisant des choses j’ai réussi à gérer au mieux… Je t’envoie ça par mail 😉

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  • Je ne veux pas connaitre ce club plus que cela mais une chose de certaine c’est que ce sont des grands malades,incompétents,inconscients et ….. Ils on,t de la chance que personne n’est paniqué grâce à leur expérience. Du grand n’importe quoi. Ce club devrait simplement être fermé avant qu’il y ait un réel accident.

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  • Bonjour Anne.
    Et bien qu’elle aventure.elle se termine bien heureusement ! Je veux bien le nom de ce club également STP afin de l »éviter lors de nos prochaines vacances prévues en corse. Jexte relercie par avanve. Bonne continuation et bonnes bulles chris

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  • encore un plongeur d occasion non expérimente faisant prendre des risques inconscidéres a ses plongeurs que de négligence je plonge pour moi au cap mais je ne prend jamais aucuns risques avec mes plongeurs ou sont les regles elementaires vous avez eu beaucoup de chance bonne plongees mais restez prudents

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    • Le pire c’est qu’il n’était pas si inexpérimenté que ça! Heureusement qu’il y a des clubs supers aussi. J’en ai testé un autre il y a deux ans, au top! Bonne continuation Tony!

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  • Mais quelle histoire ??!!! 1. Base de l open water : si courant leger on commence la plongee contre le courant, pour revenir aisement. Si courant trop fort plongee derivante avec utilisation d un marqueur de surface et le bateau vient chercher la palanquee
    2. Utilisation d octopus : en cas d oubli de regarder sa jauge ou probleme de materiel mais c est une situation d urgence et necessite une remontee au palier immediate (on ne continue pas la plongee, encore moins aller plus profond)
    3. Pkoi le type ne remonte pas tranquilement avec toi ? Puis redesecent pour l ancre ? Totalement fou de laisser qqn faire une remontee d urgence controlee, les risques de surpression pulmonaires existent deja a 3 m ! Tu n aurais jamais du te laisser tomber en panne d air, et faire signe au guide de ton souhait de remonter, chose que tu aurais du faire avec ta binome. C est fou d apprendre qu une chose pareille puisse arriver, surtout dans un club francais, dont certains instructeurs denigrent le systeme PADI en disant qu ils sont mieux formes, et plus experimentes, ce que je veux bien croire ; mais ce qui est sur il n y a pas un pro que je connaisse toutes certifications confondues qui aurait laisse arriver une chose pareille !!! Heureux que tout le monde s en sorte indemne 🙂 mais carton rouge pour ce club. Je te trouve tres gentille de ne pas le nommer et le denoncer !

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  • On avait dit pas de risque !!!!
    Enfin, plus de peur que de mal …..
    Je suis bien contente de vous savoir safe tous les 2
    Bisoooooous ❤️❤️

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    • Sincèrement on était partis pour une sortie cool. Du loisir quoi! Mais je dois dire qu’on a pas eu peur du tout. On a géré. C’est après coup à la réaction post sortie des gens du club qu’il m’est venu le « Cristou »… Pas une excuse, rien. Mais les pros c’est eux pas nous! Nous on était juste là pour faire une balade tranquille… Bref! Voila ma Lolo. On vous embrasse bien fort 🙂

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  • Merci pour ce témoignage effectivement ça fait froid dans le dos
    J’aimerai connaître le nom du club car je dois partir en vacances en Corse et je tiens absolument à éviter ces personnes qui ne prennent pas soin de leurs plongeurs …..

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  • Je veux bien aussi le nom du club de ces affreux Jojo.

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  • Comme tu m’avais dit que tu avais quelque chose à me raconter sur cette plongée, je me suis jetée sur ton article. Ça fait froid dans le dos ! Bravo pour ton sang froid !

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  • Bonjour, un plongeur expérimenté qui met 30 min pour trouver le boot en indiquant un fort courant n’annonce pas une plongée de plaisir… Plongeuse N3, j’ai connu des plongées en Bretagne (avec la marée) qui sont devenues sportives qd on n’est plus protégé du courant par des roches ou que l’on s’éloigne des endroits protégés…. Normalement, dans ce type de plongée avec fort courant, on part , en effet, avec le courant dans le dos, mais l’on fait rarement demi-tour (surtout avec des blocs à 180 bars de 12 litres) car l’on va faire une consommation plus importante d’air avec les efforts fournis pour combattre le courant plus risque d’essouflement à l’appui (et éventuellement panique!). La connaissance du lieu et des courants par les moniteurs permet de prévoir un point de RV ou va se trouver le bateau pour récupérer directement sur place (sans avoir besoin de faire demi tour pour les plongeurs) les plongeurs à leur sortir de l’eau…. J’aimerai bien connaitre le nom de ce club, en effet, car faisant partie d’un club ou l’on organise une sortie annuelle minimum, il sera à ôter d’un choix futur.
    Heureuse que tout se soit terminé sans encombre pour vous tous et toutes !!
    Béa

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    • Merci Béa pour ton témoignage! Oui heureuse que tout ce soit bien fini. Et ça aurait été tellement plus simple qu’on nous récupère ailleurs en effet. Je te communique volontiers le nom du Club en MP par mail…

      Répondre

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