descente

Les modes d’immersion au départ de la plongée

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Modes d’immersion deuxième ! 

Dans un précédent article, je vous ai parlé de la mise à l’eau au départ du bateau...

Mises à l’eau en plongée, cette fois pour amorcer la descente, canard ou phoque ?

L’immersion une fois dans l’eau, après être descendus du bateau, est le deuxième volet de ce sujet parfois un peu anxiogène.

Là encore deux modes différents, deux techniques vous sont proposées: celle dite « du canard » ou celle dite « du phoque » (tout un programme !)…

Laquelle aura votre préférence ?

La première, celle du canard, consiste à nager à l’horizontale sur quelques mètres et tout en vidant complètement son gilet, à casser son corps à angle droit, pour plonger tête la première à la verticale, direction les abysses.

Pratique, on voit où l’on va, on donne un élan important à son corps ce qui permet de descendre avec efficacité et rapidité.

Deuxième façon de procéder, plus courante, la technique dite du phoque.

Là aussi on prend une grande impulsion qui vous fait ressortir légèrement de l’eau, tête et buste en haut à la verticale, on vide son gilet et ses poumons, et là on s’enfonce à la verticale assez rapidement vers l’objectif de profondeur qu’on s’est fixée, en remettant, si nécessaire pour se ralentir, un peu d’air dans la stab.

Dans les deux cas on fait attention à ses oreilles et on décompresse bien et régulièrement ses tympans comme indiqué dans l’article qui leur a été consacré.

La descente est souvent une source de stress et d’inquiétude

Sincèrement au début, il n’est pas rare de voir des plongeurs remonter les « fesses en l’air », façon bouchons de liège, ou plutôt pour être exacte rester à la surface et avoir du mal  à descendre, ne pas y parvenir du premier coup.

Et cela tient principalement à deux raisons: soit que leur gilet n’est pas totalement vide (vérifiez bien qu’à l’aide de vos purges- haute et basse- ce soit le cas), soit que le lestage (les plombs) est insuffisant ou inadapté. Il y a une autre possibilité : inconsciemment vous avez les poumons trop gonflés, pas assez vides, dans une sorte de réflexe inconsidéré et totalement inutile d’apnée.

Ne pas réussir sa descente n’est pas très glorieux et souvent source d’inquiétude car la descente de la palanquée (parfois assez rapidement, notamment en cas de courant) a débuté et vous, vous restez à la traîne… 

Bonne nouvelle pour les bleus en plongée

Arrivée à ce stade, je voulais communiquer à ces derniers une excellente nouvelle: ces travers et ces difficultés ne dureront pas. Comme quand on apprend à conduire, les gestes auxquels on réfléchit beaucoup au début, ne serait- ce que pour les synchroniser, deviennent des réflexes, des postures naturelles.

On n’y pense plus très rapidement et quand le guide de palanquée fait le geste d’immersion on fait tout ça inconsciemment et on attaque la descente en groupe sans plus de problème. Merci au Club de la Plongée de l’Aigle Nautique de Nice qui m’a fait faire mes premières immersions à la piscine Jean Médecin ! 

Gardez le moral, pratiquez et ne restez pas sur des expériences pas ou moyennement réussies !!

 

descente en plongée ici en canard

Et vous parlez-nous de vos expériences en matière de descente… Easy ? Ou galère ? 

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