Cousteau et l’Odyssée, petite chronique…

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Cousteau et l’Odyssée… Le film qui narre la vie du Commandant, est sorti le mois dernier.

J’ai tardé à y aller mais, ouf, il était encore en salles et j’ai enfin fini par trouver un créneau ce week-  end. Autant vous dire que je ne le regrette pas!

Je ne pouvais donc résister à l’envie de vous faire une petite chronique de ce très beau film. Car vous l’aurez compris j’ai beaucoup aimé…

Cousteau a bercé mon enfance avec ses documentaires mythiques sur les fonds marins, son col roulé blanc, son bonnet rouge, sa pipe et la Calypso. Comme vous peut- être? Peut-être inconsciemment aussi n’est- il pas étranger à mon envie de découvrir un jour la flore sous marine? Mais mes souvenirs étaient flous (j’avais une dizaine d’années vers la fin des années 70) et ce très beau film de Jérôme Salle, avec de magnifiques acteurs (autant Lambert Wilson, qu’Audrey Tautou et Pierre Niney) m’a rafraîchi la mémoire. Il m’a touchée, émue et m’a même tiré des larmes à plusieurs reprises (mais, chut, ne le dites pas je suis très sensible à mes heures)! Au point que j’ai eu envie de vous en parler…

De belles images, de très belles images aussi émaillent cette odyssée ce qui a rajouté à mon plaisir, moi qui ne me lasse pas de regarder les beautés que la mer offre à ceux qui l’aiment et qui l’explorent.

Deux mots sur le synopsis: après avoir quitté la Marine nationale française, Jacques-Yves Cousteau veut se lancer dans l’exploration sous-marine. En 1950, il loue le bateau Calypso à un riche britannique. Le « commandant » part alors aux quatre coins du Monde, avec sa femme Simone et notamment Albert «Bebert» Falco, le fidèle de la famille. Ses deux fils, Philippe Cousteau et Jean-Michel Cousteau, restent en pension toute leur enfance… Quelques années plus tard, Philippe rejoint finalement l’équipe de son père, qui tourne une série de films documentaires financés par une chaîne de télévision américaine. Philippe étant sensibilisé à l’écologie à laquelle son père est au départ insensible, il se brouille avec lui, puis, alors que les affaires de Jacques-Yves périclitent, revient auprès de lui et le sensibilise à la protection des océans et des espèces animales menacées, donnant à la carrière de son père une nouvelle orientation et un nouveau départ.

Personnellement j’ai toujours connu les actions conduites par le commandant Cousteau au profit de la préservation des océans et de la nature et j’ignorais totalement qu’il devait d’avoir trouvé cette voie à son fils. J’ignorais que très longtemps il se consacrât seulement à la découverte, à l’innovation (et pas des moindres, le détendeur, rien que ça!), à l’exploration et à ses entreprises, de manière un peu égoïste et détaché de l’environnement. Un nouvel angle de vue dévoilé par ce film tout en sensibilité mais qui, en définitive, ne change en rien ce que Cousteau a fait de sa vie et nous a laissé: des découvertes de territoires, des technologies nouvelles qui a fait de la plongée et de l’exploration sous marines ce qu’elle sont aujourd’hui, des documentaires superbes, des combats pour l’environnement avec la création de réserves naturelles et la sauvegarde d’espèces menacées. Je garde un souvenir émerveillé de l’un des sites découvert par Cousteau sur lequel j’ai eu la chance de plonger, « Richelieu Rock », dans les îles Similan, une réserve en Thaïlande.

Voilà j’avais envie de vous faire partager ce moment de cinéma et j’espère vous avoir donné envie de le voir! Foncez, il y est encore!

Et pensez à moi en y allant, après tout c’est lui l’inventeur de « mes bulles »!

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