Ma plongée avec un hook à Blue Magic Raja Ampat

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Plonger avec un hook…

Avant mon voyage plongée à Raja Ampat, je ne savais même pas de quoi il s’agissait… Un hook, traduisez un crochet (jusque- à…) !

Mais dans ces régions, en l’occurrence, l’Indo-Pacifique, en Indonésie mais tout proche de la Papouasie, les courants marins et sous marins sont parfois de forts à assez forts.

Peur des courants ?

J’en avais beaucoup entendu parler aux alentours de l’île de Komodo. Un peu moins dans les récits sur Raja Ampat. J’avais fait l’expérience d’un courant horizontal aux Maldives, et franchement je n’étais pas très pressée de renouveler l’expérience. Anxieuse de nature, j’appréhendais d’ailleurs ce type de plongée, nouvelle pour nous. Allions-nous gérer ? N’allions nous pas nous retrouver séparés du guide et loin du bateau ?

Bref le film ! Je suis parfois trop cérébrale, je sais ! 

Alors, quand lors du brief matinal, le dive master nous indique que sur la prochaine plongée on va devoir se servir du hook, je n’en menais pas large… 

Le spot s’appelle Blue Magic et croyez-moi il porte bien son nom !

Un spot où l’on descend « dans le bleu » pour voir « du gros », des mantas, des bancs de gros poissons…

L’intérêt et l’excitation des perspectives de ce qu’il y avait à découvrir ont donc bien vite pris le pas sur mes appréhensions!

Le temps d’une bascule arrière et nous voilà partis dans le grand bleu… Nous n’ avions pas fait dix mètres que nous sommes pris tout d’abord dans un tout petit courant dérivant, et qu’un banc de napoléons (vous le savez c’est un peu mon chouchou le napoléon !!)  suit un chemin parallèle au nôtre. Et avec lui un cortège de « school of fishes » de toutes sortes… Un vrai régal pour les yeux. Mais là les choses se sont rapidement corsées et très vite face au courant il est devenu quasi impossible d’avancer.

Le maniement du hook

Guidés alors par Fredericks, l’homme poisson, notre dive master, nous avons donc appris à manier le hook.

Le hook est arrimé à votre stab et avec le crochet dans la main droite une fois stabilisés au plus prêt du relief, vous l’encrez à un rocher (dans une partie dure bien sûr, attention aux coraux), et vous patientez là dans le courant, en apesanteur tel un cosmonaute, à observer tout ce qui vous passe autour. Rien de plus à faire que de se détendre finalement! Au moyen d’un autre crochet avec une cordelette de quelques mètres, notre guide lui progressait et nous donnait la corde que nous remontions un peu comme des alpinistes, en nous arrimant de nouveau au prochain rocher…

Comme dans une via ferrata, en escalade ou en canyon,  la cordelette est une sorte de longe, que vous ne vous lâchez pas d’un côté sans vous tenir de l’autre… Je ne sais pas si vous me suivez… Finalement c’est plus facile à faire qu’à expliquer !!!

Une expérience géniale ! Inédite !

Elle aura eu le mérite de me montrer, outre toutes les merveilles que nous avons pu observer grâce à ce procédé ce jour-là, qu’il faut prendre les choses comme elles se présentent, loin des idées reçues et des a priori !
 

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