mal de mer

Avez-vous déjà eu le mal de mer pendant une plongée?

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Avez- vous déjà eu le mal de mer pendant une plongée ?

Moi oui… en voici l’anecdote

C’était en 2015, lors d’un magnifique voyage.

Nous avions passé 15 jours en Louisiane (un road trip magnifique que je vous raconterai dans un autre article…).

Nous avions décidé de prolonger le voyage par 15 jours aux Bahamas… 2 fois 15 jours, (la première fois et la dernière que nous prenions un mois de congés d’affilée). Là aussi un périple d’île en île, un « sea trip »en quelque sorte…

Nous avions la ferme intention de plonger à cette occasion dans la mer des Caraïbes (eau cristalline et turquoise) ou dans l’Atlantique (eau bleu foncée, plus riche en vie sous marine).

 

 

 

Seulement voilà, une fin de saison agitée a amené, pile lors de notre séjour, quelques cyclones ou orages  inattendus !!

Dont le cyclone machin chose (j’ai oublié son nom), ah si Joaquin, si redouté… évidemment il a évité la zone, mais non sans occasionner de fortes pluies, bref, pas un Club de plongée ouvert ! La loose.

Notre plongée prévue à Nassau a même été annulée la veille pour le lendemain.

Super déception surtout aprés avoir fais suivre partout nos 20 kilos de matos, d’avion en avion ! La super loose ! 

Arrivés sur l’île d’Eleuthéra, dans un hôtel magnifique, un « boutique- hôtel » mitoyen de la propriété de … Lenny Kravitz… nous avons réussi à contacter le seul club de plongée qui demeurait ouvert à cette période. 

Nous voilà enfin, partis à la journée, tremper nos palmes… accompagnés de John Degenkolb, le célèbre cycliste, plongeur lui aussi, et ravi de partager notre taxi. Au programme une plongée exploiration, côté Atlantique évidemment… 

One two, three, go! Nous voilà immergés, à 5 ou 6 plongeurs…

Découverte du site, des fonds sympas, mais un peu décevants au regard de la richesse des fonds asiatiques… un bon moment tout de même et le plaisir de retrouver notre activité favorite dans un lieu paradisiaque… 

La plongée s’effectuait dans les 20, 25 mètres. La mer étant mauvaise, le bateau s’était rapproché des côtes pour le largage. Elle s’est d’ailleurs concentrée l’essentiel du temps dans la zone côtière, que nous longions tantôt à main gauche, tantôt à main droite…

Insensiblement, nous allions paisiblement ainsi, en nous balançant latéralement, lentement, mais de façon constante.  Nous étions dans un roulis permanent, doux mais omniprésent. Les poissons et nous, nous nous croisions sans cesse dans un chassé croisé horizontal.

J’ai du reste mis du temps à m’en rendre compte… mais comme dans les dessins animés, je revois ma tête mentalement comme celui d’un personnage qui devient progressivement… vert ! 

Le malaise commence alors à me saisir vraiment. Je suis MAL !! Très mal. Je me demande si je vais vomir. Je sais (je l’ai lu) qu’on peut vomir sous l’eau. Mais bon si je peux éviter !!

Je résiste à cette envie horrible en respirant profondément. Je n’ai pas envie d’interrompre la plongée de la palanquée, partagée entre la honte et la volonté farouche de terminer cette plongée. Commencé vers 40 min d’immersion,  mon calvaire (et la plongée) s’interrompt enfin vers 50 min. La mer est vraiment agitée, il ne faut pas tarder… Alléluia !

Je n’ai jamais aussi contente de remonter en surface !!

Je n’aurais pas tenu une minute de plus ! J’arrive à remonter dignement à l’échelle du bateau, et là moins de 3 minutes après avoir posé le pied sur le pont, je me penche par dessus bord et je vomis tripes et boyaux. 

Horrible!! J’ai été forte, mais le mal de mer l’a été plus encore et a eu raison de moi !!

Au moins je n’ai pas gâché le plaisir des autres.

En revanche, il faut savoir qu’une des raisons pour nous de nous rendre à Eleuthéra, était de pouvoir aller découvrir Pink Sand sur Harbour Island, une des plus belles plages de sable rose des Caraïbes.

L’excursion fait partie du trip retour vers l’hôtel. Mais voilà le malaise ne me quitte pas. Le stop sur la plage est d’une durée de 2 heures. La plage est splendide, vraiment dans mon top 5 des plages foulées dans le monde (ce sera l’objet d’un autre article). Je passe la première heure sur un transat… à boire du coca pour que la nausée veuille bien ma laisser en paix. Ce fut enfin le cas et je pus profiter de ce sublime endroit ! 

Une expérience redoutable ! Toute en contrastes ! 

Je vous laisse quelques photos souvenirs de la plongée… et de la plage ! 

Et vous? Cela vous est- il arrivé?

 

 

 

 

Petit bonus:

Je vous mets ici 10 tips pour lutter contre le mal de mer dans un article trouvé sur le web et que j’ai trouvé sympa… 

Préparez-vous avant le voyage 

Le saviez-vous ? L’anxiété et l’énervement peuvent augmenter le mal de mer. Essayez d’arriver un peu en avance pour éviter tout risque de stress. Prenez des médicaments anti-vomissements avant l’embarquement si nécessaire.

Mangez et buvez avant et pendant le voyage

Monter dans le bateau avec l’estomac vide serait une (très) mauvaise idée. La faim prédispose à l’apparition de sensations nauséeuses. En cas de vomissements, il est préférable d’avoir l’estomac partiellement rempli. Facilitez votre digestion en adoptant une alimentation légère. Pensez à bien vous hydrater tout en bannissant l’alcool, qui peut aggraver les choses. Évitez les aliments trop sucrés ou acide, tandis que les bananes peuvent calmer vos aigreurs d’estomac, le café, le chocolat ou encore les hamburgers sont eux à proscrire.

Pensez à bien vous couvrir

En mer, le temps peut rapidement changer et le vent peut se lever même en été. Vous munir d’un coupe-vent permettra de prévenir le froid, facteur aggravant lorsque nous sommes victime du mal de mer.
Attention, cependant à ne pas trop se couvrir. Avoir trop chaud accroît également les risques.

Restez au centre du bateau

Au milieu du bateau, la stabilité est maximale. A l’inverse, à l’intérieur du navire, votre oreille interne sera troublée par le manque de repères visuels habituels.
Dans la mesure du possible, tentez de rester sur le pont pour respirer doucement et ainsi permettre d’éviter les montées d’angoisse.

Essayez de dormir

Entre l’activité physique requise pour naviguer et le rythme des quarts qui peut aggraver les nausées, il est presque impossible d’échapper à la fatigue. Il est donc indispensable que vous vous reposiez avant, mais aussi pendant votre sortie en mer. Essayez de faire des petites siestes à bord du bateau afin de combattre le mal de mer.

En revanche, ne restez pas allongé à ne rien faire si vous ne dormez pas.

Soyez actif

Si vous êtes souvent victime du mal de mer, il est important de rester actif. Trouvez un maximum d’occupation pour sortir de votre esprit le fait que vous êtes sujet au mal de mer.

Vous avez plus de risques d’être sujet au mal de mer en restant à quai ou au mouillage que lorsque vous naviguez alors osez hisser les voiles et découvrir de nouveaux horizons en choisissant de louer un bateau en PACA, en France ou en Europe.Pensez gingembre

Grâce à ses propriétés antiémétiques, le gingembre se révèle efficace contre les nausées. Mâchez du rhizome de gingembre avant ou bien préparez cette infusion à bord de votre catamaran ou de votre voilier. Rien de plus simple que « la potion magique » de Click&Boat contre le mal de mer!

Il vous suffira simplement de faire bouillir un litre d’eau et une fois hors du feu d’y ajouter les rhizomes de gingembre, de laisser infuser et de filtrer.

Prenez l’air et fixez l’horizon

Profitez de l’air marin pour respirer un air plus pur à votre rythme et sans forcer pour éviter une hyper ventilation.

A bord, ne regardez pas les mouvements du bateau ou son son sillage, cela pourrait déclencher une sensation de vertige. Préférez fixer l’horizon !

 

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  • C’est beau de lire cet article qui me fait me sentir moins seule.
    J’ai été malade en plongée apnée. Je ne savais pas alors que c’était possible, triste (mais finalement j’en rigole) aventure.

    Répondre

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