palanquée

Perdre sa palanquée en baptême c’est pas banal !

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Comment imaginer perdre sa palanquée le jour de son baptême ?

Voilà l’anecdote cent pour cent véridique que je voulais vous raconter. D’autant qu’elle peut toujours être utile.

Lors d’un baptême il y a un moniteur pour une ou deux personnes maximum, et ce dernier est sensé vous tenir la main, ne pas vous lâcher, le tout dans une douzaine de mètres de profondeur maximum.

Les règles à l’étranger, en PADI, et en fonction des endroits où vous vous rendez sont quelques peu différentes de celles qui se pratiquent en France, parfois plus sûres, parfois plus souples.

Pour notre baptême, nous étions trois. Dés la seconde plongée, la dame prétextant des difficultés à « passer les oreilles« , a jeté l’éponge et est retournée sur le bateau. Pas très encourageant mais bien plus sympa car nous étions du coup « entre nous » !

Nous venions de partir depuis moins d’un quart d’heure en exploration, que mon chéri, emporté par son enthousiasme, s’est mit à palmer assez vite, s’extasiant sur les tortues… A ce stade je dois vous dire que jugeant que nous étions à l’aise, notre dive master nous avait « très vite lâché la main ». Son regard bleu délavé dans le masque m’avait, il faut le dire, particulièrement mise en confiance… Moins stressé que moi car il avait déjà fait deux ou trois baptêmes, Jean-Michel allait et venait entre nous.

Au bout de quelques instants de contemplation, la mono, que personnellement j’ai coutume de « scotcher », se retourne et me demande par signes où est ma moitié !

Panique à bord ! Perdu !

Elle me pose à genoux au fond sur du sable à environ 9 mètres de fond et me dit toujours par signes de l’attendre, qu’elle part le chercher. Et de ne surtout pas bouger. Vous vous doutez que c’est rigoureusement interdit et pas très sécure. J’avoue que je n’en menais pas large en la voyant s’éloigner. Partagée entre la peur de rester seule et qu’elle ne me retrouve plus et celle de finir « par sécher sur la branche ». Façon de parler bien sûr ! Et de manquer d’air. J’en avais même du mal à respirer ! Mais en me remémorant ces moments, je suis plutôt fière de ne pas voir paniqué !

En moins de cinq minutes pourtant elle était de retour avec mon compagnon penaud, et me retrouvait éperdue de reconnaissance. Il nous a expliqué après-coup, qu’absorbé par sa contemplation, il avait suivi une autre palanquée !! Rien ne se ressemble plus sous l’eau que deux plongeurs ! 

Morale de l’histoire, restez attentifs, malgré toutes les tentations auxquelles vos yeux vont être exposés. Et ne perdez jamais de vue votre divemaster et votre palanquée !

 

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