Nitrox stage

Formation Nitrox, c’est possible pour les nuls en maths ?

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Arrivés au stade du niveau 2 et après plusieurs croisières plongée, s’est très rapidement posée la question de se perfectionner. Sous la supervision des moniteurs de notre Club de plongée attitré à Nice, nous avons décidé de suivre des cours, une formation théorique relative à la plongée avec bouteille, mais cette fois au nitrox, plus à l’air.

Pratiquer la plongée au nitrox permet de faire plusieurs plongées successives en toute sécurité, de respirer un air enrichi, en étant moins fatigué et en limitant les paliers. Très utile en croisière plongée où il n’est pas rare de faire 3 à 4 plongées par jour… 

La formation Nitrox, de quoi s’agit-il ?

Niveau 2 en poche, nous avons commencé, (et ce sera sans doute notre jubilé pour les formations), un stage pour savoir utiliser le Nitrox. Il s’agit de cours théoriques et de deux plongées pratiques.

Nitrox, un nom barbare, évocateur pour moi… de tout autre chose ! Une matière explosive et dangereuse… 

La formation Nitrox permet d’approfondir ses connaissances en étudiant la fabrication et l’utilisation des mélanges gazeux de type « sur-oxygénés ».

Car en plongée sous-marine, le nitrox désigne un mélange d’air suroxygéné, c’est-à-dire dont le pourcentage d’oxygène dépasse 21 %. Un nitrox est défini par la teneur en oxygène du mélange. L’air que l’on respire à la surface contient 21 % d’oxygène : il peut être qualifié de nitrox 21.

A ce stade et exprimé comme ça, je me suis dit que j’étais mal barrée!! Pas très douée dans les matières scientifiques, j’ai eu mon Bac avec un magistral 2 en maths, guère plus en physique (rassurez- vous j’étais meilleure dans les autres matières !)… 

Alors sincèrement, je n’ai à l’époque pu m’empêcher de penser : bonne chance à celui qui va devoir m’expliquer les dosages ! Ce sera quelqu’un de mon Club favori, le Plongée Aigle Nautique (et heureusement ils ont l’habitude de me supporter !)… Mais bon, comme il s’agit d’une question de survie, je m’étais promis d’être attentive et de  tout faire pour capter ce qu’on allait me dire!

Ces stages comprennent l’ensemble des cours théoriques et pratiques nécessaires à la bonne connaissance du Nitrox et à ses multiples possibilités d’utilisation.

Pourquoi s’attaquer à cette formation me direz- vous ?

Lors de notre dernier voyage en Indonésie, nous avons pu constater avec surprise que nous étions quasi les seuls à « plonger à l’air ». Tous les autres « étaient au Nitrox ».

Dans ce type de séjour plongée intensif (organisé via un resort ou via une croisière plongée), on plonge en moyenne 3 fois par jour, et le nitrox de l’avis général fatigue moins. Voilà tout l’intérêt !

Or le Nitrox permet aussi de diminuer ses paliers, augmenter la durée du temps de plongée ou sécuriser sa décompression. Et donc encore trois autres grands intérêts, notamment la prévention des accidents. 

La qualification de Plongeur Nitrox élémentaire n’est pas un brevet

Obtenue à l’issue d’une formation assurée par un moniteur Nitrox élémentaire FFESSM dans le cadre d’un stage ponctuel, elle marque un tournant dans la pratique de la plongée.

Les plongeurs titulaires de la qualification Nitrox élémentaire pourront utiliser le mélange Nitrox le plus approprié. Avec au maximum 40% d’oxygène.

Les plongeurs « Nitrox élémentaire » ont les mêmes prérogatives que celles définies dans l’arrêté du 9 juillet 2004, correspondant à leur niveau de plongée. La profondeur max de la plongée sera fonction du calcul et du % d’oxygène. 

Les conditions requises sont les suivantes :

– être titulaire de la licence F.F.E.S.S.M. en cours de validité  (c’est bon !)

– avoir au moins 14 ans à la date de délivrance (euh c’est plus que bon !)

– ainsi qu’un niveau 1 de la F.F.E.S.S.M ou d’un brevet admis en équivalence en poche  (ça aussi !)

– présenter le carnet de plongée (ok…)

– avoir effectué un minimum de 10 plongées dans la zone des 20 mètres attestées sur le carnet de plongée. Ou par mention sur le passeport ou encore par fiche justificative dûment remplie (largement bon !)

– être en possession d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la plongée subaquatique. Etabli depuis moins d’un an à la date d’exécution des épreuves (à vérifier !)

Devant tous ces constats de gains potentiels, nous avions décidé de nous y atteler avant notre prochain trip programmé… aux Philippines ! 

Je mets un terme au suspens en vous confiant que nous l’avons eu sans difficulté 🙂

Et pour tout vous dire, si cela intéresse certains d’entre vous, je vous conseille de potasser un peu avant d’y aller. J’ai pris de l’avance en regardant l’excellent support de cours de Philippe Jourdren via son blog The Diving Lizard. Pour ceux que ça intéresse aussi voici le lien qui vous conduit à ce cours….

Mise à jour de l’article…

Un petit mot supplémentaire pour vous dire que la plongée au nitrox devient très vite naturelle. C’est en particulier le cas en croisière.

On passe alors en revue son équipement de plongée, son détendeur, son manomètre et tout son matériel de plongée personnel ou mis à dispo sur le bateau.

Et dans la check list d’avant départ, dorénavant, on oublie pas de demander si le bateau a bien prévu de pourvoir ce mélange alternatif à bord, car l’essayer c’est l’adopter ! 

J’aimerais beaucoup avoir vos avis… 

Et vous, dites-moi, amis plongeurs, utilisez-vous le nitrox ? 

 

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