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Les retours de vacances sont- ils difficiles?

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Les retours de vacances sont- ils difficiles pour vous?

Pas pour moi… Enfin si, oui mais pas vraiment! 

Je m’explique… Je travaille beaucoup pendant l’année, comme nombre d’entre vous j’imagine… Je pars généralement loin de chez moi, loin de Nice, deux fois par an. J’ai coutume de dire que je ne suis pas fringues, pas bijoux, pas spécialement dépensière en objets coûteux ou autres sorties dispendieuses…

Mais j’avoue avoir une faiblesse pour les voyages lointains. Alors, chaque fois que cela est possible, je pars deux semaines, deux fois par an, le plus loin possible de notre mode de vie de notre climat (pourtant clément) et de notre quotidien…

J’ai, comme tout le monde, enfin comme beaucoup de monde en tout cas, 5 semaines de congés par an, et j’avoue être assez agacée quand certaines personnes me disent: « Ah… tu es partie ou tu pars où cette fois? »… Sous entendu, « encore »?

Pour vivre heureux vivons cachés me dit- on aussi… Mais pourquoi? Pour vivre caché, il doit sans doute y avoir quelque chose à cacher! Alors non, désolée, pas mon cas! 

Et alors oui qu’on se le dise, tant que j’ai la chance d’avoir la santé et la possibilité de le faire, je passerai mes 5 semaines de congés (en général en Mars/ Avril et en Octobre/ Novembre) loin de chez moi!

Cinq semaines sur cinquante deux à voir d’autres choses, d’autres gens, d’autres coutumes et d’autres moeurs… Si possible dans des pays chauds, si possible en Asie que j’affectionne tout particulièrement, et si possible avec une large partie du temps passé en vacances sous l’eau, en plongée, en immersion, prés de ce que mère Nature nous permet de contempler et qui recouvre l’essentiel de notre belle planète!

En fait, comme une éponge je pars « m’essorer » (s’essorer sous l’eau c’est bizarre me direz- vous!), me vider des mauvaises énergies que l’on absorbe dans nos quotidiens à 100 à l’heure, me purger du stress et de la pression que la vie en société, le travail, les fonctions, nous imposent parfois, pour revenir en forme, revigorée, prête à recommencer pour six mois, à donner le meilleur de moi- même à ma famille, à mes proches, à mes amis, mes collègues, à ma ville… Je fais une sorte de « reset » du cerveau et aussi un peu du corps (le bienfait des massages en Asie n’y sont, je l’avoue, pas étrangers car c’est aussi un art de vivre non négligeable que l’on ne peut hélas s’offrir régulièrement ici…).

Et quand vient le moment du retour, je suis, comme tout le monde, assez partagée…

Partagée entre l’envie de prolonger le bien être et le rythme ralenti et doux des vacances, mais aussi l’envie de reprendre le cours de ma vie. L’infini bonheur de retrouver les siens après deux semaines, deux semaines et demie d’absence,  continuer ce que l’on a interrompu ces quelques jours bénis (hors du temps et suspendus comme dans une bulle, hum!), fait incontestablement partie de la joie du retour… parce que personnellement j’aime ma vie et mon travail! J’aime aussi ma Ville et revenir à Nice est toujours un pur bonheur. La ville est belle, c’est chez nous, chez moi! L’arrivée sur l’aéroport vaut à elle seule le retour! 

Pourtant dieu sait que le décalage horaire, les valises à défaire et le linge à laver (celui que vous avez pris tant de soin à choisir avant votre départ!) en rentrant de vacances, la reprise d’un rythme imposé, peuvent s’avérer des étapes pesantes.

Mais le bénéfice de ces pauses lointaines, de « mes bulles lointaines » est plus que précieux pour moi!

Aller voir ce qui se passe ailleurs, voir, comprendre des modes de vie différents des nôtres, faire de belles rencontres et contempler de belles choses, en ce qui me concerne, le plus souvent des animaux ou la nature, me redonne immanquablement le goût de poursuivre mes missions de façon optimum, avec une vision moins étriquée. Je suis ressourcée, revigorée, restaurée…. Prête à l’emploi… pour six nouveaux mois!

Et vous, quel effet cela vous fait- il de rentrer de vacances? Un pensum ou un bonheur?

 

 

 

 

 

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  • Très bonne méthode! Je vais l’adopter ;)! 🙂

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  • Je déteste les fins. Fins de voyages lointains, fins de séjours à la montagne et fins de week end aussi. Alors ce que je fais et qui marche plutôt bien pour moi, c’est commencer à rêver du prochain voyage ou même du prochain week-end, avant même d’être revenue ! C’est d’ailleurs comme ça que dès la mi août de l’été dernier on a décidé de retourner en Norvège l’été prochain ! (Et aussi de relouer une maison à la montagne pour y réinviter nos copains…)

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